Des délégués venus de toutes les provinces sont déterminés à ouvrir une autre page de l'ECIDE qui donnera lieu à des nouvelles victoires électorales. Le thème du congrès s'intitule : « Congo Uni ». Une interpellation pour les participants sur la promotion de l'unité nationale.

Conscient qu'il est à un tournant de l'histoire de son parti, l'ancien candidat à la présidentielle de 2018 ne ménage pas ses efforts à l'approche du rendez-vous de 2023. Récupérer l'imperium, selon lui, volé en 2018 pour faire valoir ses compétences de bon gestionnaire, parmi ses objectifs stratégiques.

Avec le chaos électoral, Martin Fayulu misera certainement sur des nouvelles stratégies, pour atteindre l'objectif envisagé.

Difficile pour l'ancien candidat numéro 04 de faire abstraction au dernier scrutin qui a consacré, dit-il, un pouvoir de fait. Ainsi, les participants de Fayulu auront l'occasion d'aborder les résultats des dernières élections, mais l'enjeu du congrès est avant tout de réunir la famille politique à un an et demi des grandes échéances à venir.

Conçu comme la clé de voûte de la refondation voulue par Fayulu, le congrès de Kisangani se présente comme une rampe de lancement pour 2023. Martin Fayulu Madidi est arrivé samedi 9 juillet dans le chef-lieu de la province de la Tshopo. Le cortège du soldat du peuple s'était dirigé jusqu'à la place de la grande Poste, le lieu où il avait tenu son meeting populaire.

Tranchant et direct, le membre du présidium de Lamuka s'en est pris au pouvoir qui, selon lui, n'arrive pas à faire face à Paul Kagame parce qu'il n'a pas de légitimité. Et pourtant, a-t-il affirmé, c'est le Rwanda qui alimente le groupe rebelle du M23 qui tue les civils dans l'Est de la RDC.

A en croire Fayulu, s'il était assis sur le fauteuil présidentiel, la guerre imposée à la RDC aurait pris fin. D'où, a-t-il promis, de récupérer son fauteuil en 2023 pas pour voler, ni s'enrichir mais pour que le Congo-Kinshasa soit plus fort.