Sport-RDC : Un coup de balai à la FECOFA

Après avoir passé 24 heures en garde à vue, le président de la Fédération congolaise de football association, Fecofa, serait rentré chez lui mercredi dans la soirée…

 

 Après avoir passé 24 heures en garde à vue, le président de la Fédération congolaise de football association, Fecofa, serait rentré chez lui mercredi dans la soirée.

Si Constant Omari Selemani a recouvré sa liberté, cela n’est pas le cas de ses deux adjoints, dont Barthélémy Okito, qui sont toujours en garde à vue au parquet du Tribunal de Grande instance de Matete.

Cependant, même en liberté, le président de la Fecofa demeure à la disposition de la justice qui enquête sur des présumés détournements des fonds publics alloués par le gouvernement pour la préparation de l’équipe nationale aux compétitions internationales.

Pour rappel, c’est depuis mardi soir que le staff de la Fecofa est dans le collimateur du parquet après une dénonciation du conseiller du président de la République en matière de lutte contre la corruption.

La dénonciation porte sur l’utilisation de plus d’un million de dollars américains pour deux matches amicaux que devraient livrés les Léopards de la RDC.

Luzolo Bambi a réussi à faire incarcérer quelques poids lourds de la fédération congolaise de football.

Une première, surtout quand on connaît le réseau d’influence dont dispose Constant Omari.

Quand au fond de l’affaire, il serait lié à une supposée surenchère dont à fait montre la Fecofa lors du dernier match amical de la RDC, chose qu’avait fustigée en son temps le ministre des sports.

 

Cette situation a été à la base d’une passe d’armes entre la fédération, qui revendique son autonomie, et son indépendance dans la gestion des fonds destinés à cette discipline et le ministère qui estime avoir un droit de regard sur la gestion de l’argent du contribuable congolais versé à la fédération.

 

La question que tout le monde se pose est celle de savoir, jusqu’où ira L. Bambi quand on sait que la plupart de ses initiatives aussi louables soient elles n’ont jamais abouties.

 

Il y a quelques semaines, le conseiller du chef de l’État en charge de la lutte contre la corruption pointait du doigt les magistrats véreux. Ce qui a conduit à la purge des nombreux magistrats par le chef de l’état.