Les critiques de Greenpeace se font entendre déjà. L'ONG qui alerte sur les conséquences catastrophiques du projet pour les communautés, la biodiversité et le climat mondial ne considère pas la situation sociale et économique de la RDC qui est catastrophique. La RDCongo n'appartient pas à l'ong Greenpeace, qui pense avoir droit sur la gestion des pays.

Didier Budimbu, ministre congolais des Hydrocarbures a déclaré que sur trente-deux blocs initialement sélectionnés, des appels d'offre pour l'attribution des droits vont être lancés le 28 juillet pour vingt-sept blocs pétroliers, notamment les deux blocs restitués par l'homme d'affaire israélien Dan Gertler et trois blocs gaziers ».

Les blocs concernés sont repartis de la manière suivante sur plusieurs coins du pays : trois dans le bassin côtier, neuf dans la Cuvette centrale, onze dans le Graben du Tanganyika et quatre dans le Graben Albertine, a-t-il expliqué. Les trois blocs gaziers sont situés dans le lac Kivu.

En février, l'État congolais avait conclu un accord à l'amiable avec le sulfureux homme d'affaires Dan Gertler qui détenait des droits sur les blocs 1 et 2 dans le Graben Albertine pour une valeur de deux milliards de dollars. Face à la crise petrolière actuelle, la RDC devrait se saisir de l'occasion pour investir dans la raffinerie dans le territoire  et créer ainsi des emplois.

Conséquences catastrophiques
En avril, le gouvernement congolais a levé l'option de la mise aux enchères des blocs pétroliers, dont au moins neuf situés dans l'écosystème sensible de la Cuvette centrale.

Pour l'organisation de protection de l'environnement Greenpeace, il ne fallait pas attribuer des blocs pétroliers dans la Cuvette centrale, un complexe riche en tourbières, en biodiversité qui contient environ 30 gigatonnes de carbone, soit l'équivalent de trois ans d'émissions mondiales de CO2.

Pour l'ONG, ce projet gouvernemental aurait des conséquences catastrophiques sur les communautés riveraines de ces blocs pétroliers, la biodiversité et le climat mondial.

Ce que rejette la ministre congolaise de l'Environnement, Ève Bazaïba, qui a affirmé à la télévision publique congolaise que des études appropriées étaient menées permettant ces attributions des droits d'exploration dans la Cuvette centrale. et par ailleurs, ce qui prime c'est aussi le developpement de la RDC, en ce moment où elle se sent aandonné par la communauté internationale face à la guerre à l'Est. @B.M.