RDC : Le procès de 100 jours, le verdict attendu le samedi 20 juin.
La cinquième séance de procès de 100 jours a eu lieu ce jeudi 11 juin, au centre pénitentiaire de Kinshasa, situé dans la cLa cinquième séance de procès de 100 jours a eu lieu ce jeudi 11 juin, au centre pénitentiaire de Kinshasa, situé dans la commune de Makala à Kinshasa. Le président du tribunal a ouvert ce procès par une invitations à toutes les parties au respect du timing fixé par son bureau. Le verdict attendu samedi 20 juin. ommune de Makala à Kinshasa. Le président du tribunal a ouvert ce procès par une invitations à toutes les parties au respect du timing fixé par son bureau. Le verdict attendu samedi 20 juin.
La cinquième séance de procès de 100 jours a eu lieu ce jeudi 11 juin, au centre pénitentiaire de Kinshasa, situé dans la commune de Makala à Kinshasa. Le président du tribunal a ouvert ce procès par une invitations à toutes les parties au respect du timing fixé par son bureau. Le verdict attendu samedi 20 juin.
Consacré à la plaidoirie et au réquisitoire du parquet, le cette journée a été marqué par l’intervention d’un citoyen, se présentant comme partie civile. Estimant que l’état congolais, qui a subi préjudice dans cette affaire, le tribunal a jugé irrecevable la demande de cet homme.
A cet effet, le procureur a reclamé pour Vital Kamehre 20 ans de travaux forcés pour detournement, 15 ans pour corruption et 10 ans d'interdiction de droit de vote et d'inéligibilité et d'accès au fonction public et para-étatique; remboursement des sommes detournées et indemnisations, saisi des comptes de Chatur Amida, Kamehre et Soraya, confiscations de tous les propriétés concernées. Pour Jamal; Exclusion définitif et interdiction d'accès au territoire national, pour Jamal avec l'ordre d'expulsion, et enfin, Muhima a reçu 2 ans de servitude pénale.
La partie civile qui n'a pas reussi à présenter à la cours toutes ses pièces, faute de temps, a finalement cloturé son intervention a rappelant au président du tribunal le "sacrifice" de son prédecesseur. Il portait un nom qui signifie"Lumière". Que la lumière soit faite sur cette affaire,a-t-il dit.
Prenant la parole, les avocats du directeur de cabinet du chef de l’état ont brandi une nouvelle pièce qui devrait être pris en compte. Mais le tribunal a rejeté cette demande qui intervient au moment des plaidoiries. En outre, ils ont contesté la compétence du tribunal, tout en continua à plaider pour leur client.
Quant à eux, les avocats du prévenu Jamaal Samil ont évoqué l’exception d’inconstitutionnalité de cette audience. Selon l’article 19 de la constitution du 18 février 2006 : « Nul ne peut être ni soustrait ni distrait contre son gré du juge que la loi lui assigne. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue dans un délai raisonnable par le juge compétent ». Néanmoins, ils ont plaidé et réclamé l’innocence de leur client.
A la fin des plaidoiries, la parole a été donné aux prévenus. Si Jamal a crié son innocence, monsieur Muhima a déclaré avoir accompli correctement sa mission. Pour sa part, monsieur Kamehre a voulu transformer sa défense en une déclaration politique. «…à cause de ce programme de 100 jours a créé beaucoup des jaloux… c’est le président de la république qui est attaqué » a-t-il conclu après avoir débordé son temps.
En conclusion de cette 5e audience, le juge a promis de rendre le verdict le samedi 20 juin prochain.E.N.