RDC-Justice : Le procès de Vital KAMEHRE et consorts ouvert ce lundi 11 à Kinshasa.
Le 11 mai 2020 à Kinshasa. C’est dans un coin de la prison de makala, à l’ombre d’un arbre, entouré des quelques éléments de la police que le tribunal de grande instance de la gombé a aménagé son siège, pour le procès de Vital Kamehre, Jammal et Muyindi.
Kinshasa, le 11 mai 2020. C’est dans un coin de la prison de makala, à l’ombre d’un arbre, entouré des quelques éléments de la police que le tribunal de grande instance de la gombé a aménagé son siège, pour le procès de Vital Kamehre, Jammal et Muyindi.
Cette première audience publique a été consacré à l’identification des prévenus et de leurs rôles dans le programme de 100 jours du président de la république, Félix Antoine Tshisekedi.
Après vérification des identités des prévenus, notamment monsieur Vital KAMEHRE : le directeur de cabinet du chef de l’état, monsieur Samih JAMMAL : un commerçant Libanais, installé en RDC depuis près de 52 ans et monsieur Muyindi Mandole, le chargé de la logistique.
Le président du tribunal de la Gombé a par ailleurs poser quelques questions aux prévenus. D’abord à monsieur Jammal : connaissez-vous mr Kamehre ? Etiez-vous au courant du programme de 100 jours ? Qui avez-vous approchez ? Après quelques extrapolations, il répond ne pas connaître Mr Kamehre. Au tour de Mr Kamehre : connaissez-vous monsieur Jammal et Mr Muyindi, ici présents, demanda le juge ? Non, répondit-il. Etiez-vous au courant du programme de 100 jours du chef de l’état et quel rôle aviez-vous ? A cette question du juge, le directeur de cabinet du chef de l’état a tenté de rappeler à l’audience l’importance de son poste auprès du président de la république. « nous étions une équipe de 9 personnes et j’étais un simple superviseur », affirma Mr Kamehre. Et qui fut le coordonnateur de ce programme, demanda le juge ? C’est monsieur Kazadi, déclara-t-il.
C’est en ce moment que le procureur de la république intervint pour réclamer une précision sur le rôle de Kamehre. Ce dernier réaffirme à nouveau qu’il était le directeur de cabinet du chef de l’état et à ce titre il a contribué à l’élaboration du programme de cent jours.
Ensuite, le président a accordé la parole, tour à tour, aux avocats de la défense qui ont relevé un « handicap » dans la procédure. Ce qui doit justifier un report pour la bonne marche du procès. En même temps, ils ont réclamé la mise en liberté provisoire de leurs clients Kamehre et Jammal. Car, monsieur Muyindi, quand à lui, comparaissait libre.
Une commission sera établie afin de statuer, sous 48h, sur les demandes de liberté provisoire de ces deux prévenus a annoncé le juge, avant d’annoncer la date de la prochaine audience, dans deux semaines, soit le 25 mai 2020.