Départ du gouverneur déchu du Kongo central ou Réitération des crimes de sang sur les traces de Kamwina Nsapu.
Des personnalités emblématiques au pays de Lumumba, Kasa-Vubu, Kimbangu et Kimpa Ndona Béatrice ploient sous le régime des sanctions pour entraves à la consolidation de la démocratie, violations graves, massives et systématiques des droits humains.
Des personnalités emblématiques au pays de Lumumba, Kasa-Vubu, Kimbangu et Kimpa Ndona Béatrice ploient sous le régime des sanctions pour entraves à la consolidation de la démocratie, violations graves, massives et systématiques des droits humains.
Parmi ces officiels : Alexis Thambwe Mwamba, Evariste Boshab, Kalev Mutond , Roger Kibelisa, Emmanuel Ramazani Shadary, les généraux John Numbi Banza Tambo, Delphin Kahimbi (décédé), Eric Ruhorimbere, Célestin Kanyama, Ilunga Kampete, Amisi Kumba Tango Four ;le Commissaire Ferdinand Ilunga Luyoyo de l'Unité anti-émeute de la Police Nationale Congolaise; les anciens gouverneurs Alex Kande Mupompa et Jean-Claude Kazembe et l’ancien Ministre la Communication et Médias Lambert Mende Omalanga.
Si ceux-ci réussissent à contourner lesdites sanctions de la nébuleuse qu'est la Communauté Internationale, il n’en sera pas forcément de même pour ceux impliqués dans la commission des pogroms des plus immondes à l’encontre des adeptes de Kamwina Nsapu que cristallisent la cohorte centenaire des fosses communes et l’assassinat ignoble des Experts des Nations Unies Michel Sharp et Zaïdan Catalan en Mars 2017.
Affaires non forcloses parce qu’imprescriptibles, les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’on s’achemine lentement mais sûrement vers la réitération, bis repetita de mêmes crimes dans la paisible province du Kongo Central.
Plan rampant que le notoire incompétent représentant du Chef de l'État en province est chargé de conduire contre le gré de la Majorité silencieuse,l'homme déchu de ses charges constitutionnelles depuis le 4 décembre 2019 n'ayant pourtant plus la légalité, ni aucune légitimité,mais maintenu contre tout bon sens en poste par la seule volonté souveraine du garant de la bonne marche des institutions.
Avec pour bras séculier et Maître d’œuvre cette fois-ci, pour emprunter un terme cher au Patriarche et Témoin de l’histoire Nseka Makinu, le « Sous-Dieu » (sic) qui trône à l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières,le Vice-premier Ministre et Ministre qui lui à son tour n’a cure des prescrits de la *Loi sur la Libre Administration des Provinces* que le nouveau Roi du Kongo « dia ntotila » du Centre alimente en numéraires et en moyens de locomotion,rattrapant ainsi tout le retard accumulé durant de nombreuses années en tant que négrier sans vergogne à BEERSEL.
Cela au vu et au su de la République des jouisseurs, illustres plongeurs, sexistes et maffieux patentés, célèbres par la fréquentation des boîtes de nuit,arnaque en coin, au dam de la province désormais en otage et en coupe réglée, sinon prise en tenaille et de ce chef, avec la bénédiction de nouveaux riches enturbannés, champions toutes catégories au sommet dont le silence n’est plus d’or mais mortifère, suspect, baroque, en contrepartie d’un soutien politique sans faille.
Peu importe pour cela les travers éthiques, les ponctions opérées en toute impunité, les dettes contractées, les salaires non payés aux Ministres provinciaux d’hier ou irrégulièrement payés à ceux d’aujourd’hui, au personnel de leurs cabinets respectifs, les indemnités de sortie aux membres du cabinet du prédécesseur-Paix au De Cujus- renvoyées aux calendes grecques, pendant qu’on se serait payé les siennes propres sans que personne ne bouge.
Afin d'y parvenir, il faut, au mieux, empêcher à l’Assemblée Provinciale de retrouver ses marques de noblesse, tant que ses sociétaires dans leur majorité n’auront pas courbé l’échine devant le nouveau Roi des Bêtes; au pire, décréter sa fermeture, par toutes voies, y compris celles de fait.
La Résidence sacrée du gouverneur de Province ,tout au moins l’une de ses dépendances est devenue un « Zikwa », une chapelle d’obédience Bundu dia Kongo ou Bundu dia Mayala, avec une nouvelle station radio, celle des Mille Noix Palmistes, non en mode Ntemo, mais en confinement-copinage et ou coquinerie, radio privée dirigée désormais par la maîtresse attitrée ci-devant Ministre de proximité sans distanciation sociale pour la diffusion séquentielle des messages Kabbalistiques que ne peuvent décrypter que les initiés « Makesa ».
La chasse aux sorcières à l’endroit des non-originaires est un message polysémique à prendre très au sérieux. Tout comme les premières tueries qui résultent de l’utilisation abusive et disproportionnée des armes létales sans que cela n’émeuve outre mesure un Vice-Premier Ministre, Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières qui, au terme de la répression, décline les chiffres 14 et 8 pour comptabiliser des vies fauchées en les contant, comme des faits anodins, banalisés.
Honte à l'Udps qui n'a pas été capable de recourir à un casting plus honorable !
La justice vous rendra blanc ou noir, selon que vous serez riche ou pauvre. Le Chef de l’Etat semble avoir pris la triste et inconsidérée décision irrespectueuse de la Constitution de laisser la Province du Kongo Central mourir de sa belle mort.
Offrant de cette manière à l’Olibrius, la latitude de fonctionner en territoire conquis comme du temps du Führer Nazi, Hitler qui aurait le droit de vie ou de mort sur de paisibles journalistes, acteurs de la société civile ou jeunes leaders afin que tous rentrent dans les rangs, les membres du Conseil Provincial de Sécurité caporalisés, tous aux ordres et au garde-à-vous !
Repos, Soldats ! Les Généraux sont passés...
A l'endroit d'un pyromane qui joue à la fois au sapeur-pompier, instrumentalisant des naïfs pour des visées d’éternisation au pouvoir, le feu, tel un Typhon, prendra au moment où on s’y attend le moins. Les digues sous la furie et la poussée des eaux déchaînées finissent par céder. Qui sème le vent, récolte la tempête.
L'on a donc choisi de punir sans raison et de vouer aux gémonies la communauté ne-Kongo pour des faits qu’elle ignore.
Mais les charges d'État ne peuvent tenir longtemps entre les mains des roturiers, l'indécision étant l’une de pires tares caractérielles de tout pouvoir d'État.
Comme d’un virus échappé d'un laboratoire de haute sécurité, il échappera au contrôle de ses concepteurs qui en seront les premières victimes.
Le Chef de l'Etat, comme cela ressort du dernier Conseil des Ministres de ce lundi 4 mai 2020 a donc à entériner la Motion de défiance telle que votée par la Majorité des députés provinciaux en date du 4 décembre 2019, en en tirant toutes les conséquences. Et ce serait Justice.
Sauf si, à l'instar de l'ancien gouverneur du Kasaï Occidental Alex Kande Mupompa,il se croirait investi d'une sacrée mission de mettre la paisible Province du Kongo Central à feu et à sang, ce, par la réitération des atrocités de type Kamwina Nsapu.
Dans la dialectique hégélienne de la marche de l'Esprit, tout système renferme toujours en son sein les germes de sa destruction, de son autodestruction.
Wait and see !
Eugène Ngimbi Mabedo