KAMEHRE sera jugé le 11 mai 2020

Le directeur de cabinet du président de la république démocratique du Congo, monsieur vital Kamehre Kanyinginyingi, en détention provisoire depuis le 9 avril 2020. A deux reprises, sa demande mise en liberté a été rejeté. De sa cellule, il réclame un procès public.

 

 Le directeur de cabinet du président de la république démocratique du Congo, monsieur vital Kamehre Kanyinginyingi, en détention provisoire depuis le 9 avril 2020. A deux reprises, sa demande mise en liberté a été rejeté. De sa cellule, il réclame un procès public qui selon les dernières nouvelles est prévu le 11 mai 2020. 

 

Après avoir reçu deux refus de mise en liberté, en attendant son procès, le leader du MLC lance son offensive. Depuis sa cellule, Vital K demande un procès public afin de permettre à tous les congolais d’entendre sa version de fait. Il souhaite vivement que ses militants qui se questionnent sur les raisons de son arrestation trouvent des réponses. Par conséquent, il acceptera la décision des juges, même s’il serait condamné.

Lors de son jugement, qu’il veut public, Vital Kamehre promet de dévoiler tout aux congolais, notamment sur les accords de Nairobi entre CASH et FCC, la gestion de 100 jours et les rétro-commissions.

Par ailleurs, le chef de l’état congolais a rencontré son prédécesseur Joseph Kabila à Kinshasa. Pendant plus de cinq heures, selon les témoins, les deux hommes auraient échangé entre autres sur le procès de Kamehre. Même si les juges n’ont pas encore fixé une date.

Si officiellement, la raison de l’arrestation provisoire du directeur de cabinet de Félix Tshisekeki est le détournement de fond public, le motif politique ne peut être écarté. Les observateurs avertis estiment que la fin de cette affaire risque d’être chaotique pour Vital Kamehre. Soit il sera blanchi afin de couvrir tous ceux qui ont partagé les commissions avec lui , soit il perdra sa vie en prison de manière surprenante, soit il restera en prison pendant longtemps. Ensuite, il serait libéré et accueilli par ses militants comme étant un dirigeant politique qui avait accepté de respecter la procédure judiciaire. Seul un procès juste et équitable permettra de deviner la suite.  

E.N