Pourquoi le G20 refuse-t-il l’annulation de la dette des pays Africains ?
Le groupe de 20 pays les plus s’est réuni mercredi 15 avril en vidéo conférence pour étudier les voix et moyen pour lutter contre la pandémie du coronavirus. Au cours de cette réunion, la France a demandé l’annulation de la dette des pays pauvres, plus particulièrement de l’Afrique. Mais le G20 refuse et propose plutôt de la suspendre pendant un an. Pourquoi ?
Le groupe de 20 pays les plus s’est réuni mercredi 15 avril en vidéo conférence pour étudier les voix et moyen pour lutter contre la pandémie du coronavirus. Au cours de cette réunion, la France a demandé l’annulation de la dette des pays pauvres, plus particulièrement de l’Afrique. Mais le G20 refuse et propose plutôt de la suspendre pendant un an. Pourquoi ?
La question de la dette des pays africains revient souvent à la Une à chaque réunion de G20. Mais l’origine de ces dettes et les conditions de leur octroi ne sont moins connues. Toutes fois, suspendre le paiement de la dette et des intérêts associés pour une année est loin d’être une mesure suffisante. Il suffit d’en juger par les perspectives de croissance dans le continent pour 2020 du FMI où il fait état de la plus forte contradiction de l’activité économique que l’Afrique n’ait pas connu depuis plus de 2 ans. Un taux de croissance négatif de -1,8%.
L’Afrique doit faire face à trois chocs : baisse des prix du pétrole, coronavirus, récession mondiale. Pour résorber les effets, des efforts budgétaires et monétaires importants sont requis.
Le geste de G20, l’objectif étant de réduire la pression sur les finances des pays africains et leur permettre de parer au plus urgent à savoir la gestion de la crise sanitaire.
L’entretien que le président Macron a accordé à RFI, montre la détermination de la France à mobiliser la communauté internationale pour annulation de la dette des pays pauvres. On espère qu’au-delà de G20, cette initiative pourra porter ces fruits.
Comment s’est constituée cette dette des pays africains ?
Une partie de la réponse se trouve dans livres d’histoire en Afrique et dans la mémoire de nos grand-parents en Afrique.
La dette existe depuis les indépendances africaines. C’est suite aux conventions signées avec les anciens pays colonisateurs pour leurs « donner » les indépendances que cette « dette » est apparue dans le paysage africain.
Le prix de la liberté ?
Les colons estimaient avoir donner les indépendances : ce qui est faux. Car les indépendances ont été obtenus pour la plupart au prix de sang, des dizaines d’années de guerre violente et meurtrière dans le silence retentissante d’une communauté internationale muette et sourde, volontairement jusqu’à la prise de conscience de certains intellectuels « pieux ».
Pourquoi la population africaine n’est au courant de rien ?
Pourquoi la jeunesse africaine qui en subit ce lourd tribut économique et social aujourd’hui ? La malversation des dirigeants africains serait la plus la réponse la plus facile et visible. La vraie réponse à toutes ces questions se trouve en partie aussi dans les archives nationale à Nantes et à la banque de France et dans les décisions de la mise en place de la monnaie « FCFA », en afrique après les indépendances, notamment des anciennes colonies africaines francophones.
L’étrange et incompréhensible croissance, sans développement des pays africains ?
Des économistes disent tous que le développement de l’Afrique n’avait pas été prévu dans la chronologie des événements du monde post-colonial, ce qui conduit à une autre question : Pourquoi et dans quel intérêt?
Aujourd’hui, le président Macron semble être le seul qui voit l’intérêt gagnant-gagnant avec ce grand continent, berceau de l’humanité. « L’Afrique dispose de chercheurs et des scientifiques parmi les plus réputé au monde dans la lutte contre les pandémies. Les solutions élaborées en Afrique vont aider le monde entier à vaincre le COVID19, a-t-il twitté ce jeudi. M.M