L’UNIVERSITE TECHNOLOGIQUE BEL CAMPUS OU L’IDEAL DE L’EXCELLENCE !
Toute Université en tant que haut lieu de transmission du savoir à travers l’Enseignement et la Recherche doit impérativement tenir compte du contexte concurrentiel pointilleux de la modernité et de la globalisation, partant, de l’exigence à se conformer aux standards internationaux.
Toute Université en tant que haut lieu de transmission du savoir à travers l’Enseignement et la Recherche doit impérativement tenir compte du contexte concurrentiel pointilleux de la modernité et de la globalisation, partant, de l’exigence à se conformer aux standards internationaux.
Dans sa Préface à l’ouvrage collectif sous la direction de Isidore NDAYWEL è NZIEM intitulé L’UNIVERSITE DANS LE DEVENIR DE L’AFRIQUE.UN DEMI-SIECLE DE PRESENCE AU CONGO-ZAIRE paru aux Editions L’Harmattan à Paris en 2007(406p.), Elykia M’BOKOLO estime que l’Université n’est « pas seulement, ni d’abord, un lieu de transmission de savoirs et de connaissances…L’Université est d’abord un lieu de production de connaissances, qu’il s’agisse de mettre au point des connaissances nouvelles, ou au contraire de s’approprier-et non de répéter-des connaissances élaborées ailleurs, moyennant le passage nécessaire par le tamis de la critique. La matrice unique de cette production est la recherche, aujourd’hui laissée au goût et au temps libre des individus, plutôt qu’à des engagements d’équipes, à des passions personnelles fécondes et à des stratégies ambitieuses et précises »(P.13).
Soit ! Cependant le « savoir » et le « savoir-faire » qui en découle, y compris la nécessité subséquente du « faire-savoir » par le biais de la communication, tirent leur fondement du « savoir-être », autrement dit, de l’exemplarité comportementale de tous les acteurs qui interviennent dans la formation universitaire, conviés tous à l’Excellence contre toute forme de Médiocrité.
1. SAVOIR-ETRE
Il n’y a de richesse que d’hommes, dit-on. La notoriété de toute Université digne de ce nom dépend essentiellement des qualités comportementales éthiques de ses acteurs : pouvoir organisateur et exécutif, autorités académiques, personnel scientifique, administratif et ouvrier, et dans une certaine mesure, sous la forme d’un leadership participatif, les étudiants à former.
En effet, le crédit que l’on accorde à une Université reste fonction de l’allure éthique de ses sociétaires. Dès lors, sans cette primauté des valeurs éthiques, l’Université est vouée à l’échec, à la chute, à la décadence, sinon à disparaître.
Ce n’est pas le nombre des diplômés qui fait l’Université, mais davantage et prioritairement le climat éthique qui y prévaut, comme le souligne si bien le dicton : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Outre que les enseignants doivent essentiellement être bien formés, dotés des diplômes mondialement reconnus, qualifiés pour des tâches leur assignées, il est évident que tous indistinctement doivent bannir de leur agir, toute pratique tendant à cautionner des valeurs compromettantes, comme cela s’observe malheureusement depuis quelques années dans la plupart de nos Universités, gangrenées par la corruption et d’autres maux tels les points sexuellement transmissibles, le traficotage des cotes, le favoritisme, le clanisme, les branchements, la vente désordonnée des syllabus, la tricherie…
Lorsqu’un étudiant franchit le portail de l’Université Technologique Bel Campus, il découvre affichée sous un grand format, devant tous les auditoires, la Note de Service N°UTBC/RECT/ET/SGAD/CTMN/001/MM/2019 PORTANT « INTERDICTION D’ASSOCIER LES ETUDIANTS DANS LES PRATIQUES A CARACTERE PECUNIAIRE » et ainsi libellée :
« Il est interdit aux Enseignants de confier aux Chefs des Promotions (CP), à leurs Adjoints (CPA) ou à tout autre étudiant une mission à caractère pécuniaire auprès de leurs condisciples : notamment la vente obligatoire des syllabi ou le monnayage des travaux pratiques qui sont des pratiques prohibées. Tout étudiant qui sera surpris dans cette pratique sera passible d’une exclusion définitive de l’UTBC et l’Enseignant se verra retirer sa charge horaire. Par voie de conséquence, Instruction est faite à toute la Communauté estudiantine de dénoncer les pratiques ci-dessus fustigée ».
Note de Service signée le 1er Novembre 2019 par le Professeur Ordinaire ESSANGA TOLONGO Albert, Recteur et Président du Comité de gestion de l’Université Technologique Bel Campus.
Mais cela est aussi tributaire des rémunérations qu’on alloue car lorsque le personnel est moins bien payé, irrégulièrement payé ou non payé du tout, cela peut accroitre le risque de corruption, selon le dicton qui voudrait qu’un « ventre creux n’aie point d’oreilles ».
Bref, la notoriété de l’Université dépend essentiellement du climat éthique ambiant dans lequel baignent tous les acteurs en présence. Car elle a vocation de traduire urbi et orbi ce qu’il y a de vrai, de bon, de beau, de bien et de mieux dans le chef des acteurs pris individuellement et collectivement, « au service de la société ».
2. SAVOIR ET SAVOIR-FAIRE
C’est le principe de « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
Prétendre figurer au top des meilleures Universités , telle est l’ambition des autorités de l’Université Technologique Bel Campus sise 8ème Rue, Numéro 17,Quartier Industriel, Commune de Limete sous le leadership de son Fondateur et Président du Conseil d’Administration, le Ministre Honoraire Léopold BOSSEKOTA W’ATSHIA qui peut ainsi se frotter les mains, ayant réussi à mettre à la disposition des étudiants, un personnel qualifié au top des sommités scientifiques, avec des attributions faites sur la base des standards internationaux.
Contrairement à ce qui se passe dans certaines universités, n’assume pas la charge de doyen d’une faculté qui veut. Tout comme les charges horaires ne peuvent être assurées par des Chefs des Travaux ou des Assistants là où il est requis qu’elle le soit par l’enseignant titulaire. Dans le respect des volumes horaires des enseignements et des travaux pratiques.
La traçabilité des diplômes brandis par le personnel enseignant et scientifique est ici une exigence morale, citoyenne et de droit. Tout comme l’obligation de la mise à jour des recherches par des publications régulières qui ne soient des « copier-coller » glanés sur Internet.
Car il n’y a pas pire péché pour un enseignant que de plagier.
A l’ère du foisonnement des universités, des dispositions sont prises pour éviter que des étudiants ne prennent un malin plaisir à plagier des travaux déjà défendus, au risque de ce chef, de déteindre, sinon, de porter un sacré coup à l’honorabilité de l’Université.
L’on veille à ce que la publication des résultats d’une épreuve intervienne dans le mois, au plus tard un mois après l’épreuve, afin de lutter contre les manques des cotes devenus récurrents , et de cette manière, aider les étudiants avec échecs à pouvoir préparer la prochaine épreuve (deuxième session).
Beaucoup d’universités ont perdu de leur crédibilité, les parents ou les tuteurs n’ayant jamais la bonne information sur le parcours réel fait d’échecs ou d’exploits de leurs enfants.
Voilà qui explique l’installation progressive d’un système d’informatisation des résultats vérifiables par un simple clic sur le Site Web de l’Université en reconfiguration, lequel, à tout moment pourra envoyer aux étudiants ainsi qu’à leurs parents ou tuteurs, un code par SMS pour lutter contre les nombreux mensonges dont sont victimes les parents et autres tuteurs de la part des étudiants, la mise en place d’une boîte à suggestions à la portée de tous étant une nécessité prégnante.
Sous l’encadrement d’acteurs élevés moralement, qualifiés scientifiquement, l’on peut espérer obtenir de nos étudiants, au terme de leur cursus universitaire, des résultats escomptés, et s’estimer fiers de déverser ainsi sur le marché de l’emploi et de la recherche, des hommes et des femmes valeureux, formés, capables d’affronter les nouveaux défis auxquels ils devront faire face.
D’où l’exigence d’octroi aux étudiants finalistes des diplômes reconnus au double plan national et international.
De vocation « technologique » qualitative avec une forte valeur ajoutée, pragmatique et pratico-pratique, la force de l’Alma Mater reste tributaire des débouchés professionnels ou du ressort de l’entrepreunariat (entrepreneurship), les cours théoriques étant davantage appuyés par des séances de pratique par la voie d’Entreprises existantes ou à créer ...
D’ores et déjà, les étudiants sous diverses filières, facultés et options se retrouvent en associations scientifiques autonomes, gérées par euxmêmes pour des séances de groupes élargies.
Autrement dit, grâce à la formation reçue à l’Université Technologique Bel Campus dont les prouesses éloquentes ont franchi les limites de nos frontières, attirant de plus en plus d’étudiants de toutes les nationalités, tout nouveau diplômé est désormais capable de se défendre, et par ricochet, de porter haut l’étendard de l’Alma Mater.
Que sert-il à un jeune juriste de prétendre avoir été bien formé s’il n’est pas capable de défendre les couleurs de son Alma Mater au Barreau ou à la Magistrature ; ou à un jeune Médecin s’il ne peut affronter la réalité de la profession sur terrain ?
En 2017, au nom de son inférence sociale, l’Université Technologique Bel Campus eut à accorder, 25 Bourses d’Etudes aux jeunes diplômés d’Etat au cours d’une grandiose manifestation organisée au sein de l’Académie des Beaux-Arts pour une année académique dans différentes Facultés de l’Alma Mater, 13 pour la Faculté d’Agronomie, Foresterie et Sciences de l’Environnement et 12 pour les autres Facultés à concurrence de 2 par Faculté.
En 2018, ce fut l’Organisation Non-Gouvernementale INITIATIVES BENITA MUREKATETE, du nom de la Vice-Présidente de la Fondation BEL CAMPUS qui dût octroyer 10 Bourses d’Etudes aux étudiants ayant souscrit à l’achat de l’ouvrage « ZERO MALARIA », Programme dont elle est l’initiatrice depuis 2015, fruit du Colloque organisé par son ONG en collaboration avec la Faculté de Médecine de l’Université Technologique Bel Campus.
La Fondation et l’Université BEL CAMPUS organisent également des Prix d’Excellence pour les meilleurs Travaux de Fin de Cycle (TFC) et Mémoires, par l’octroi des Bourses aux plus méritants, en l’occurrence, les Lauréats de chaque année académique, avec la possibilité d’en envoyer quelques-uns dans des Universités partenaires pour des études ou des stages de spécialisation, voire, de perfectionnement…Quitte à les voir revenir pour assurer la relève et renforcer le corps scientifique.
Cas de Mademoiselle MBELU KABEYA de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion et de Monsieur MOHAMADOU DJIBRILLA SALI de la Faculté de Médecine Humaine qui, tous deux, l’année académique 2017-2018, avaient réalisé chacun 77% de points et eurent ainsi le privilège de bénéficier de la Bourse de la Fondation RAWJI, Partenaire de la Fondation BEL CAMPUS. Les démarches ainsi que la garantie bancaire assurées, les deux Lauréats eurent la latitude de poursuivre leur cursus universitaire dans un pays de leur choix en Asie, en Afrique ou en Europe.
Comme l’on peut s’en convaincre, l’ultime bataille pour l’Université Technologique Bel Campus sera, au terme d’âpres sacrifices, aussitôt qu’elle disposera des Enseignants qualifiés quant à ce, d’obtenir l’autorisation d’organiser le Diplôme d’Etudes Approfondies, le Doctorat de Troisième Cycle, l’Agrégation pour les Médecins ainsi que le Philosophae Doctor (PhD), à l’instar de l’Université de Kinshasa, L’Université de Lubumbashi, l’Université de Kisangani, l’Université Catholique du Congo et l’Université Protestante au Congo.
Au demeurant, ces piliers ainsi que ces ambitions exprimées tirent leur force des infrastructures solides et appropriées, l’Université Technologique Bel Campus étant devenu un chantier permanent.
Est-il besoin de rappeler que du fait de l’essaimage des Universités par feu le Ministre de l’ESURS, le bâtonnier Pascal NDUDI NDUDI, le pays regorge des Universités qui ne le sont plus que de nom, sans bâtiments viables, sans laboratoires, ni centres hospitaliers universitaires requis, sans bibliothèques, sans terrains d’expérimentation pour les sciences agronomiques…
S’il appert qu’il y ait des frais qui seraient exigés pour l’abonnement à la Bibliothèque, ceux-ci sont en voie d’être supprimés pour être inclus dans les frais académiques, question d’inciter davantage les étudiants à la recherche.
3. FAIRE-SAVOIR
C’est sur ces piliers de la Morale (savoir-être), de la Connaissance et de l’Esprit (savoir et savoir-faire) que doit se consolider l’axe communicationnel sous le mode du faire-savoir, loin des sentiers battus, pour que ceux qui franchissent le portail de l’Université Technologique Bel Campus se disent désormais : « Pourquoi aller ailleurs quand chez nous c’est meilleur »?
Eugène NGIMBI MABEDO