COVID19 : L'Afrique doit elle être un cobaye ? NON!

Pour ce qui serait considéré comme un vaccin contre coronavirus, des laboratoires occidentaux ont choisis de tester leur « découverte » dans plusieurs pays africains dont la RDC. Ce projet a été confirmé par le docteur Muyembe. Seulement, les populations disent NON. Elles refusent d’être des cobayes.

Pour ce qui serait considéré comme un vaccin contre coronavirus, des laboratoires occidentaux ont choisis de tester leur « découverte » dans plusieurs pays africains dont la RDC. Ce projet a été confirmé par le docteur Muyembe. Seulement, les populations disent NON. Elles refusent d’être des cobayes.

Ces sont les propos de deux professeurs français, évoqués à l’antenne de LCI (une chaîne française) qui a mit le « feu au poudre ». La vidéo de cette interview fait le tour des réseaux sociaux.

Le sujet de l'émission, diffusée mercredi sur LCI,  portait sur les vaccins BCG. Habituellement utilisés contre la tuberculose, ils pourraient avoir un effet contre le coronavirus, selon une étude néerlandaise. Alors que le chercheur évoque l'étude à grande échelle en cours pour le moment, son homologue Jean-Paul Mira le coupe pour poser sa question :

"Si je peux être provocateur, est-ce que l'on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n'y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation ?", dit-il, avant d'ajouter "un peu comme c'est fait d'ailleurs pour certaines études, dont le sida? Ou chez les prostituées, on essaye des choses parce qu'on sait qu'elles sont hautement exposées et elles ne protègent pas. Qu'est-ce que vous en pensez?". Ce à quoi son interlocuteur lui répond qu'il a raison et qu'une étude en Afrique avec le même type d'approche est d'ailleurs en projet.

Est-ce une simple question ? Certes non. Depuis des nombreuses années, la population africaine a été utilisé pour tester plusieurs vaccins variés. Parfois sous couvert de titre de « médicaments » pour traiter les maladies existantes telles que Ebola, paludisme, etc.


Pouvoirs complices ?

La conférence de presse de l’ambassadeur des USA à Kinshasa et du chef la « commission riposte » de la RDC, tenue ce vendredi 3 avril 2020 a dévoilé ce grand projet d’utiliser la population congolaise comme des cobayes. Ils ont affirmé qu’une opération de vaccination devrait commencer en mai 2020 dans toute la république démocratique du Congo.En contre partie, un montant de 47millions de dollars américains sera versé à la RDC par la banque mondiale. D'après les économistes avertis, ceci n'est qu'une nouvelle dette accordée à la RDC.

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi serait d'accord pour recvoir cette "modique somme" et laisser entrer sur son territoire des experts éuropéens chargés de mener l'opération de vaccination des R.D.Congolais.

Par ailleurs, le Docteur Muyembe a déclaré être régulièrement en contact avec le gouvernement et la présidence de la république. Pourquoi ce vaccin n’est-il pas testé en Europe ou Amérique où on compte déjà des milliers des morts ? Ce qui serait juste pour protéger le reste de la population européenne. A cette question, les deux personnalités n’ont pas su convaincre la presse congolaise.

En occident, où les COVID19 dévoile les faiblesses du système hospitalier de certains pays, aucun chercheur n’affirme avoir trouver un vaccin, ni un remède. Tous les chercheurs promettent qu’un vaccin serait disponible que dans au moins deux ans.

Depuis les dernières années, avec le développement technologique, les populations sont informées. Sur les réseaux sociaux, des nombreux messages de protestations sont publiés et les congolais invitent le docteur Muyembe à se faire vacciner d’abord, avec toutes sa famille, aux yeux des témoins avisés.

E. N.