Uhuru Kenyatta à Paris, Emmanuel Macron pousse le business français
Le président du Kenya entame mercredi une visite en France dont l’ambition est de développer les relations économiques entre son pays et l’hexagone.
Le président kenyan, Uhuru Kenyatta, est en visite en France, du 30 septembre au 3 octobre, pour des entretiens qui porteront essentiellement sur la coopération économique. Jeudi, il aura des rencontres avec les entrepreneurs lors de l'événement Bpifrance Inno Génération (BIG), puis vendredi à l'occasion d'une réunion avec le Medef qui se déroulera au Cercle de l'Union Interalliée à Paris. Il sera reçu le même jour à l'Elysée par son homologue français et devrait signer plusieurs accords de partenariat public-privé sur l'eau, les infrastructures et l'énergie. Emmanuel Macron s'est rendu à Nairobi en mars 2019 pour une visite d'Etat.
« Notre objectif est de pouvoir ouvrir des marchés africains aux entreprises françaises, souligne un conseiller élyséen. Nous avons besoin de donner une impulsion politique pour la conquête de ces grands marchés africains.
Au MEDEF: Président de l'organisation patronale, Frédéric Sanchez appelle les entreprises françaises à investir en Europe, en Afrique et en Asie du Sud-Est
Dans son discours de rentrée, Frédéric Sanchez, président de Medef International, a évoqué le monde post covid : mort cérébral de l'OMC, repli protectionniste, redéploiement des chaînes de valeurs, baisse des investissements directs étrangers, rivalité sino-américaine, hausse des risques... « Nos entreprises vont devoir s'adapter », a-t-il confié en évoquant la régionalisation des activités. Plutôt sceptique sur la conquête de marchés en Amérique du Sud, il appelle les entreprises françaises, notamment les ETI, à réfléchir à leurs implantations en Europe, en Asie du Sud-Est et en Afrique.
En Afrique, la courbe de la pandémie de Covid-19 a commencé à s'inverser depuis la fin juillet. De près de 30 000 cas quotidiens enregistrés le 24 juillet, on est repassé sous la barre des 10 000 cas depuis le 22 août. En l'absence de deuxième vague, cela laisse augurer d'une reprise en 2021.